Quarante ans.

Hier j’ai eu quarante ans. Cela peut paraitre étrange mais j’aime d’avantage cet âge là que celui de mes trente ans.

Et pourtant, aujourd’hui le poids de la vie d’adulte est si lourd que par moment j’aimerais me mettre en boule et pleurer pendant des heures jusqu’à ce qu’une Marie Poppins m’offre une barbe à papa 🙂

Et pourtant, depuis que le monde a connu un shout down sans précédent, je me sens apaisée. Le chaos qu’a généré le ou (la) Covid (je ne sais plus) devrait me procurer un stress énorme. En effet, hier encore, en faisant ma revue de presse quotidienne, j’ai lu que Fauchon avait demandé son redressement judiciaire, que la crise devrait coûter 12 000 milliards de dollars à l’économie mondiale, que les entreprises françaises sont plus endettées que les autres, que le secteur de l’événementiel à perdu 15 milliards de dollars.

Et pourtant, je devrais étouffer car, encore plus qu’hier, les inégalités sociales sont en train de s’aggraver, que le gap se creuse davantage pour les traditionnels laissés pour compte de l’éducation (enfants mal traités, mal logés, mal nourris, mal aimés, …),

Et pourtant, je devrais avoir peur pour mes enfants, métissés mais bâtardes pour certains, car le Défenseur des droits alarme et pointe du doigt les inégalités qu’a exacerbées le confinement.

Et pourtant, je devrais être affolée car la pandémie décime les anciens et n’oublie pas d’accroître au passage les inégalité entre les générations.

Et pourtant, je devrais suffoquer car depuis le déconfinement les concentrations en dioxyde d’azote (N02), un gaz très toxique, a plus que doublé (+118%) par rapport à la moyenne des trente derniers jours, que les lobbys qui prônent la pollution à tout va, ont trouvé une aubaine pour faire leur beurre grâce au Covid.

Et pourtant, je vous le dis, je suis hyper relaxe car il y’a quelque temps bien avant l’arrêt total du monde, un peu avant mes quarante ans donc, j’ai imaginé avec mes associées (Joe et Sandra) une autre manière de faire du business, loin du bullshit que nous pouvions connaitre dans l’univers de la communication, une autre vision d’appréhender le monde et les affaires, une idée qui à notre sens, fera en sorte que le monde change de paradigme et cette idée va relever trois challenges, qui nous tiennent à coeur liés à l’environnement et la société.

Aujourd’hui j’ai quarante ans et je suis prête pour vous annoncer que nous lançons un nouveau projet et nous n’avons pas peur de dire que nous allons casser la baraque !

Bel anniversaire à moi, donc.

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